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Julien se rendit aussitôt chez M.  Berks, celui-ci lui dit qu’Anna avait eu la fantaisie d’aller visiter un petit bien qu’il venait d’acheter, situé à quelques lieues de la ville. Julien se le fit indiquer, et partit aussitôt à cheval pour cet endroit. La maison était arrangée à l’anglaise ; il fit demander à madame Berks si elle voudrait le recevoir. Le domestique revint, disant que madame Berks ne recevait personne. Julien, la croyant fâchée, se rendit dans une maison près de là qu’il connaissait, écrivit à l’Indienne, la suppliant de le voir et de l’entendre. Il remonta à cheval et porta lui-même la lettre à la porte d’Anna ; mais il apprit, en la remettant chez elle, qu’elle venait de retourner à Bombay. Julien s’y rendit aussitôt ; il envoya sa lettre,