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égarement, soit force, elle resta immobile à genoux près du lit, tenant la main de son amant à sa bouche ; elle l’entendit souffrir, mourir ; au moment de s’éteindre Julien, retrouvant sa tête, l’appela, il lui tendit la main qu’il venait d’ôter des siennes sans s’en apercevoir, il la pressa avec la force qui lui restait ; son visage portait les ombres de la mort, le souffle de la vie allait quitter la dépouille souffrante ; dans ce moment le cœur de l’homme était sensible encore, Julien se penchant vers l’Indienne, mourut doucement sur son sein. Elle ne fléchit pas, pieuse et forte ; mais lorsqu’il fallut l’arracher de ce lit, quand, se rattachant par un mouvement machinal à la main de Julien, on la dégagea aussi de ce lieu, des cris et de