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la répugnance pour ces médecines, Anna le supplia de ne pas prendre celle-ci, car elle redoutait tant de potions pour un homme épuisé ; mais Julien obéit au médecin : une heure après il fut très-mal. M. Cooper rappelé avoua que la potion était trop forte ; il en ordonna une plus douce. L’Indienne maudissait la médecine anglaise, partagée entre la crainte de laisser souffrir son amant et l’effroi de le voir plus mal. N’était-il pas plus salutaire de transporter Julien dans un meilleur climat ? La France était voisine, n’y pouvait-on pas conduire le malade ? Julien se sentait incapable de supporter la traversée.

Lady Hampshire, apprenant qu’il était souffrant, vint voir Anna, lui disant ce que la bonté inspire :