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restait sur le souvenir du malaise de Julien, triste, immobile, et ne parlant que par des hélas ! Les amans, dans leur tendre joie, ne pouvant l’animer, désirèrent de la voir partir, ce qu’elle fit bientôt. Julien seul avec Anna fut retenu par une conversation qui avait retrouvé son charme ; elle le pressa de se reposer. Levée avant le jour dès le lendemain, elle vint à sa porte où elle l’entendit se plaindre ; car sa délicatesse lui ravissait le courage mâle qu’il retrouvait dans des occasions plus fortes. Elle entra doucement, l’interrogeant sur sa santé : il répondit avec calme ; mais des défaillances subites, le manque de force où rien ne remédiait, commencèrent à l’inquiéter. Le médecin lui ordonna une potion pour le fortifier : Julien avait de