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tères, nécessaire à la médecine, avait compris que quand Julien souffrait, l’Indienne était aussi malade que lui. Il jugea prudent pourtant de ne pas la tenir dans une complète sécurité, et il lui dit tout bas à la porte en sortant :

« Veillez-le, il faudrait le plus profond repos ; qu’il ne sorte pas ; demain je lui donnerai quelque chose pour le fortifier, c’est la force qui lui manque. »

Anna resta triste, les paroles du médecin l’inquiétaient ; cependant quelques mots tendres de Julien qui revenait à la vie avec amour et avec délices changèrent en joie son inquiétude ; elle vit l’avenir sous des couleurs plus favorables. Madame Bolton, qui ne s’était point associée à ses impressions,