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son teint brun, d’effacer leur blancheur ; peut-être elle aimait à plaire à Julien avec un visage différent des autres. Il s’avança profondément triste, pensant qu’il allait la quitter ; et quand elle lui tendit la main à la manière anglaise en lui adressant un doux regard, il sentit sa résolution de la quitter s’évanouir. Il ne voulut pas danser ; Anna dansa avec d’autres, paraissant prendre un grand plaisir à la danse. Julien fut jaloux : il doutait des affections de ce peuple tendre, mais mobile, de cette race rentrée dans le néant après tant d’éclat. Il voulut agir en homme ; et, s’arrachant de cette soirée, il prépara son départ dans la nuit, et il partit le lendemain pour Madras avec le frère de M. Berks.