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noncez-lui mon retour : j’irai à l’instant à la campagne, s’il y reste. »

Anna attendit dans la plus douloureuse impatience ; elle attendit une heure sans voir paraître personne. Elle allait partir pour savoir elle-même les motifs de ce retard, quand John, le domestique de Julien, arriva, et lui remit ce billet :

« Comment vous peindre ma reconnaissance pour votre prompt retour ? Que j’en suis touché ! Que vous êtes tendre ! Je partais ; mais je change d’idée, et je pense qu’il est plus sage de me rendre directement à la Chambre sans vous voir. Mon agitation serait grande en vous revoyant ; vous voudriez me retenir ; nous aurions des débats quand je vous adore. Je vous