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de tapis de Perse ; l’or, l’ivoire, des ouvrages d’un travail exquis apportés des différentes parties des Indes dans le port de Bombay, couvraient ses salles et ses appartemens ; son goût parfait, dirigé par son père, avait bien compris le luxe asiatique. Elle-même tantôt couronnait son front de fleurs fraîches et embaumées, tantôt le parait de rubis, de diamans, dont l’Inde est prodigue. Adroite à tirer parti de ses charmes, soit qu’elle s’enveloppât de mousseline à bords dorés, soit qu’elle se vêtît à la légère pour la promenade, soit qu’elle reçût sa société avec les atours et la modestie de la vraie beauté. Ce soir-là l’Indienne était couverte de pierreries : peut-être la rivalité des femmes anglaises l’amusait ; peut-être elle était fière, avec