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leurs premières amours, elle restait seule, couronnée de roses, dans la cabane. Tout en souffrant de la conduite de Julien, elle ne lui adressait pas de sévères reproches ; il l’aimait encore, il ne devait pas trahir ses sermens ; sa conduite, si elle n’était pas poétique, était honorable ; il suivait sa destinée d’Anglais. Pourquoi l’Indienne n’avait-elle pas su prévoir ce qui arrivait ? Pourquoi n’avait-elle pas su résister ? Eût-elle été plus heureuse en restant avec M. Berks ? Julien ne compensait-il pas l’ennui par des jours heureux ? L’avenir ne serait-il pas meilleur ? Les difficultés sont dans les choses humaines ; on doit s’y attendre et s’y résigner ; il faut seulement conserver sa conscience pure ; et, bien qu’Anna