Page:Allart - L Indienne.djvu/171

Cette page a été validée par deux contributeurs.
161

se faisait à peine entendre sur le sable uni des rues de Londres, chaque coup redoublé frappé aux petites portes des maisons, portaient son sang à sa tête ; quand, reprenant sa montre, elle y vit minuit, elle la jeta violemment contre la cheminée de fer, où elle se brisa ; des emportemens qu’elle n’avait pas connus se développaient dans son caractère, elle voulait faire un mal physique.

Si nous cherchons pourtant dans son âme le secret d’autres émotions intimes, nous verrons qu’il suffisait d’un retour de Julien pour changer ce malheur en félicité : ainsi, quand Julien rentra enfin, et qu’elle parla de la résolution qu’elle venait de former de se distraire, il la rendit heureuse par les prières