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quée une fois en soutenant le bill. Julien, par une coquetterie bien naturelle, aurait voulu qu’Anna lui plût : leur beauté était si différente, qu’elles ne devaient pas rivaliser. Lady Hampshire vint avec empressement le lendemain même ; elle arriva dans une élégante voiture ; l’Indienne fut surprise en la voyant, car elle s’était attendue à un ton de supériorité, à une princesse des Ursins ; elle vit entrer une grande femme blonde dont l’air ingénu et modeste ressemblait à celui de toutes les femmes de l’Angleterre. Lady Hampshire était mise richement : ses dentelles, ses chaînes précieuses, mais du matin ; sa taille charmante, mais sans gêne. La simplicité parfaite et l’élégance de ses manières, étaient un modèle du bon goût des