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laisser quelques barrières contre les passions et les absurdités du vulgaire. Les vœux, les efforts seront vains, le bill sera rejeté… Mais je vous retiens, Messieurs, séparons-nous. Vive la France ! elle nous mène à la remorque, et du moins elle rit des révolutions ; je l’ai vue en juillet agir gaîment, ici tout est sérieux et morne à périr. »

En disant ces mots il se sépara des autres, qui entrèrent dans la Chambre des communes.

La Chambre contenait peu de monde, les membres ne faisaient qu’entrer et sortir, car l’orateur, debout alors, n’excitait nul intérêt. Julien s’assit un moment à sa place, il était agité, il songeait à un autre bill ; mais comment, lui, jeune et sans influence personnelle,