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teurs, son ambition comme tous ses intérêts l’appelaient à soutenir le bill, son jugement calme blâmait les ministres et portait attention aux discours de l’opposition, dont il n’était pourtant pas la dupe.

« Ils vont trop vite, dit-il à Julien, mais il faut les suivre ; il ne sert à rien de vouloir retenir un pays. Les hommes prudens, en s’unissant aux ministres, empêcheront le peuple d’emporter la place d’assaut.

— Je ne nie pas que, par la marche progressive des choses, les classes moyennes, riches et cultivées ne doivent obtenir une part plus grande dans les affaires, au détriment sans doute de l’aristocratie vieillie ; mais il me semble impossible de donner son appui aux