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gés par la violence à hausser les salaires. Ce fut alors qu’un homme osa imprimer : « Si les pauvres n’incendiaient pas, on ne réduirait pas la dîme et l’on ne prendrait pas des mesures en leur faveur… Une pauvre femme veuve est morte de faim à Marylebone, quoiqu’elle se fût adressée au préposé des pauvres. Qu’on parle des incendies, vraiment ! qu’on dise qu’ils sont un malheur pour le pays ! L’incendie de tout Marylebone ne serait pas un crime à moitié aussi malheureux que celui d’avoir laissé mourir de faim cette pauvre veuve ! » Ces paroles, d’une audace sans égale, parurent à Julien du plus grand danger ; il fut d’avis qu’il fallait les punir, s’étonnant que l’attorney général ne fît point un procès à Cobbett pour son journal populaire, et, d’accord