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AUX FEMMES.


Privée, dans une histoire civile, du moyen de soutenir une cause à laquelle j’ai consacré d’humbles efforts, je la dédie aux femmes qui veulent une réforme, je la dédie à un principe, celui d’une amélioration dans leur sort, celui d’un honneur moins frivole et d’une carrière plus étendue.

S’il faut s’étonner que les femmes se soient contentées si longtemps d’une existence et d’une vertu bornées (mais les femmes supérieures ne s’y renfermèrent jamais), il ne faut qu’en protester plus énergiquement pour leur réveil, leur courage, leur probité, ces qualités qui nous feront enfin parvenir au mérite véritable.