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NOTES DE LA PREMIÈRE PARTIE.


Note 1, page 200.

« Dans le temps qui s’écoula depuis le renversement du duc d’Athènes Jusqu’à la mortalité de 1348, je me divisai de mes frères, et J’eus à peu près en partage la valeur de mille florins. Il est vrai que la moralité me délivra de ma dette, et Piccio eut de moi une avance de trois cents florins, et moi de lui trois parties de la maison et deux cents florins comptant, que J’employai pour la dépense de ma femme, de mes enfans, de mes frères ; mais pourtant avec le reste et avec ce que je gagnai, la mortalité s’étant arrêtée (et dans cette année Je gagnai bien mille florins, et dans deux autres années mille encore) J’achetai les biens de mon frère Filippo de la compagnie des Jardins de San-Michele, ceux des fils de Lapo Velluti, etc et ainsi je pus faire prendre à mon fils Lambert, et après sa mort à mon fils Michèle, une boutique de l’art de la laine od il s’est très-bien trouvé, toutes choses pour lesquelles Je remercie Dieu. »

(Cronaca di Firenze di Donato Velluti.)