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CHAPITRE XXIII.


Ici notre tâche devient plus difficile et plus pénible ; la tristesse se mêle à nos récits. Tous ceux qui ont parlé de l’amour l’ont peint avec des couleurs douces et brillantes. Pour nous, au moment de montrer Gertrude entièrement subjuguée, nous voudrions voiler son erreur. Cette union d’une ame généreuse et tendre avec une ame si légère est déplorable, et fait prévoir de vives peines et peut-être de longs malheurs. Les progrès croissans de l’amour de Gertrude, cet élan de son cœur vers un cœur qui ne peut pas l’entendre,