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le rallier, toute cette éloquence pour le convaincre et l’enflammer, et tout ce mystère pour en cacher les desseins et les opérations ; tant d’efforts de vertus ne devaient être qu’inutiles ; ils ne devaient que rendre plus affreuses de cruelles destinées ; ils n’avaient à produire que des jours d’épouvante, et de sang. Du moment où les Guise vont savoir que leur sûreté est menacée, tout va changer ; et de même que jusqu’ici nous avons vu successivement l’amour de la patrie, la confiance et l’ardeur animer les conjurés, de même nous allons voir successivement planer sur eux l’effroi, le désespoir et la mort.

Ce fut des pays étrangers que les Guise reçurent les premiers aver-