misme, et non par ses propriétés chimiques ou physiques. Cette idée est très en faveur aujourd’hui auprès de certains homœopathes.
La quintessence, résumant les propriétés du mixte, a un dynamisme à action variable selon la substance d’où elle est extraite et c’est pourquoi nous voyons Paracelse rechercher des quintessences spécifiques pour les différentes maladies.
La quintessence est efficace non seulement par son action renouvellante, mais aussi par son action conservatrice, entretenant la bonne santé des organes auxquels elle s’adresse.
Mais, lorsqu’il s’agit non plus de guérir une maladie, mais de conserver la santé, on doit employer des médicaments à action moins spécialisée que les quintessences, des médicaments qui renferment en eux non plus une influence planétaire quelconque mais un ferment de vie général. On appelle ces remèdes arcanes, magistères ou mystères de l’art « lesquels, dit Paracelse (Archidoxes, V et VI) quoique quelquefois ils ne paraissent pas en forme de quintessence, cependant leur vertu, non seulement n’est pas moindre, mais elle est supérieure. » Puis, Paracelse cite les quatre principaux arcanes qui sont :
1o La Première Matière. Elle opère non seulement sur les corps vivants mais sur les morts. Elle est, pour ainsi dire, au-dessus de la nature,
2o Le Mercure de Vie. Il contient un grand nombre de vertus qui préservent, restaurent, régénèrent.
3o La Pierre Philosophale. Nous y avons consacré un chapitre dans notre exposé des théories purement alchimiques.