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L’ARROSEUR




C’était le printemps !

Un printemps tard éclos mais tout de suite devenu radieux et peut-être même torride.

Les petites femmes enfin désemmitouflées — oh qu’enfin ! — trottinaient alertes, jolies comme des cœurs, avec leurs robes claires et leurs chapeaux où s’apâlissaient les rubans bleu tendre ou les plumes roses, si peu roses qu’on eût dit des plumes arra-