Page:Allais - Vive la vie.djvu/88

Cette page a été validée par deux contributeurs.

fuite les aigles et les vautours (sic).

» … Parfois, il y a égalité de vigueur et de haine ; la lutte reste incertaine, la victoire indécise. Les mouflons, épuisés de fatigue et de rage, s’éloignent comme à regret de ce champ de bataille et d’amour qu’ils ont arrosé de leur sang. Mais ce n’est que partie remise ; en disparaissant derrière les rochers, ils s’arrêtent et se menacent des cornes, frappant la terre du pied et semblant dire : « Nous nous retrouverons au printemps prochain ! « Sangue et vendetta ! »

— Hein, conclut le colonel, quels amoureux !

M. Leroy-Datout eut une idée.

— Si Brown-Sequard se servait du mouflon pour ses injections ?

— Ce serait peut-être drôle.