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mouchoirs ! je crois que j’en ai encore.)
Et moi, je regardais le bellâtre avec des regards de défi qui semblaient bien l’étonner.
Ordinairement, je m’adressais, pour l’emplette de mes mouchoirs, à l’une des calicotes. Un jour, je m’adressai au bellâtre, dans l’idée de m’offrir sa tête.
— Bonjour, monsieur, fis-je. Je désirerais avoir un mouchoir de poche.
— Parfaitement, monsieur ; un seul ?
— Parbleu ! Je n’ai qu’un nez, je n’ai besoin que d’un mouchoir.
— En batiste ?
— Non, pas en batiste… C’est trop tranquille, la batiste !
L’imbécile ne comprit toute la subtilité de la plaisanterie. Finalement, je lui indiquai les fameux mouchoirs à quatre sous.
— Quelle initiale, monsieur ?
— Je m’appelle Henri.