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Oh ! que non pas ! Steelcock aimait la femme pour la femme mais il l’aimait aussi pour l’amour, rien ne lui semblant plus délicieux que d’être aimé exclusivement, et pour soi-même.

Avec lui, du reste, ça ne traînait pas ; il aimait tant les femmes qu’il fallait bien que les femmes l’aimassent.

Les aventures venaient toutes seules à ce grand beau gars. Et puis, le monocle bien porté jouit encore d’un vif prestige dans les colonies et autres parages analogues.

Un jour pourtant, cette ridicule manie lui passa de vouloir (comme si c’était possible !) qu’une femme aimât lui tout seul.

C’était à Saint-Pierre (Martinique).

Steelcock avait fait connaissance de la plus délicieuse créole qu’on pût rêver.

Il faudrait arracher des plumes aux anges du bon Dieu et les tremper dans l’azur du