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ne revis plus mon ami Toussaint ni les Huss.

Il fallut l’occasion du mariage pour nous remettre en présence.


Naturellement, je n’ai pas manqué d’assister à la bénédiction nuptiale. C’était très bien, ma foi.

Madame veuve Cornélie Huss, née Pausse, fraîche comme une rose, vraiment appétissante avec sa belle poitrine sanglée dans un corsage de faille gris-perle du meilleur goût, et le bon Toussaint, énorme dans sa redingote moins noire que sa loyale figure, formaient un joli couple.

À la sacristie, je les ai félicités.

— Te rappelles-tu mon serin hollandais qui s’était échappé sur ta fenêtre ?

— Oui.

— C’était de la blague.

— Comment cela ?