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content ?… Allons donc !… Vive Boulanger !

— Vive Boulanger !

— Mais, je vais te quitter… Imagine-toi que je vais faire ma première visite à ma fiancée, une personne charmante, la fille d’un marchand de stores de la rue Richelieu… Je ne sais pas, mais j’ai comme un pressentiment qu’il va m’arriver quelque chose d’ici là. Nous voilà presque arrivés… Tiens, c’est là. Au revoir !

— Au revoir !

Fortuné Bidard me serra la main et descendit.

Il descendit même beaucoup plus bas qu’il ne le souhaitait, car je le vis s’étaler, de tout son long, sur le sol qui, ce jour-là (je vous l’ai déjà dit), s’enduisait d’une jolie boue bien grasse, bien noire et bien surabondante.

Bidard se releva furieux, et l’omnibus