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au rapport que les réservistes couchant en ville devaient réintégrer leurs logements aussitôt après la retraite sonnée.

Cette dernière clause, bien entendu, resta pour nous lettre morte.

L’exercice fini, on rentrait chez soi se livrer à des soins de propreté, après quoi on dînait. Et puis on tâchait vaguement de tuer la soirée au concert du café Dubois ou à l’Alcazar (!) de la rue Petite-Couture.

D’autres se rendaient en des logis infâmes de la rue du Moulin-à-Tan, mais si c’est de la sorte que ces gaillards-là se préparaient à reprendre l’Alsace et la Lorraine, alors macache ! comme on dit en style militaire.

Au commencement, tout alla bien : des officiers nous coudoyaient, nous reconnaissaient et nous laissaient parfaitement tranquilles. Mais voilà-t-il pas qu’un soir le ter-