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ma tante Machin, une belle-sœur de mon mari, mon oncle Untel, etc., etc.
» — Et celle-ci, la connaissez-vous ?
» — Parfaitement, c’est mademoiselle Claire.
» — Eh bien, pas du tout ! C’est moi à vingt ans.
» Et elle me conta qu’à vingt ans, elle ressemblait exactement à Claire, sa fille, si exactement qu’en regardant Claire elle s’imaginait se considérer dans son miroir d’il y a vingt ans.
» Était-ce possible !
» Comment cette adorable créature, potelée si délicieusement, avait-elle pu être une telle fille sèche et maigre ?
» Alors, mon pauvre ami, une idée me vint qui m’inonda de clartés et de joies.
» Enfin, je tenais le bonheur !
» Si la mère a ressemblé si parfaitement à la fille, me dis-je, il est certain qu’un