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garni de la rue Lamarck (dix-huitième arrondissement).

Très fin-de-siècle, Gaston fit un joli cadeau à la Môme-Pipi, organisa de décentes funérailles à son oncle Loys et ne connut point de répit que sa petite fortune n’eût passé dans les mains, moitié de cocottes, moitié de grecs.

— Quand je n’aurai plus d’argent, se disait-il avec la philosophie de la vingt-cinquième année, je me ferai sauter le caisson.

L’heure arriva, plutôt qu’à son tour, et le caisson ne sauta pas.

Est-ce qu’on se fait sauter le caisson quand il fait ce temps-là ! (Car je crois avoir fait observer plus haut que c’était le printemps.)

Gaston de Puyrâleux en était là de ses réflexions, quand il rencontra sur le boulevard un gros homme qu’il avait connu au Tréport.