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Tiens, tiens, tiens ! parmi les bayadères, une petite nouvelle que le rajah ne connaissait pas encore.

— Demeurez ci, petite bayadère, en allez-vous point ! Et dansez !

La voilà qui danse, la petite bayadère !

Oh ! sa danse !

Le charme de son pas, de son attitude, de ses mines graves !

De vieux rites, on eût dit, d’infiniment vieux rites dont elle serait la suprême et la charmeresse tradition.

Oh ! les arabesques que ses petits pieds écrivent sur l’onisque des dalles ! Oh ! la presque drôlerie religieuse de ses mains menues et lentes !

Oh tout !

Et puis voilà qu’au rhythme (je tiens aux deux h) de la musique, elle commence à se dévêtir.