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en un dîner intime, pour fêter sa vingt-septième année (ne vous étonnez pas que, si jeune, il soit déjà parvenu à un si haut grade : il a reçu au berceau un brevet de général, et s’il est aujourd’hui major, c’est grâce à des dégradations successives ; gardez donc vos compliments).

« Frères, nous dit le major après le café, voulez-vous maintenant connaître les derniers télégrammes de ma pensée ? »

» Le major a pris l’habitude de nous appeler frères, d’abord parce que tous les hommes sont frères (Cf. Beethoven, symphonie avec chœurs), puis parce qu’il a été missionnaire chez les faux hommes sauvages des foires de l’Île-de-France. « Frères, je vais vous raconter le dernier tour que m’a joué Émile. »

» La personne que Jules Heitner désigne sous le nom d’Émile n’est autre que Dieu le