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— Elle est à Clamart, chez une de ses tantes qui est très malade.

La tante de Clamart nous inspira à tous un doux sourire.

Ce soir-là, le Raffineur gagna ce qu’il voulut. Nous échangions des regards signifiant clairement : Quelle veine de cocu !

Mais ce pauvre Raffineur était si gentil, qu’on évitait soigneusement de lui faire de la peine.

Le lendemain, Lucie revint. On s’informa, avec une unanimité touchante, de la santé de sa tante.

— Un peu mieux, merci. Mais il faudra beaucoup de précautions. D’ailleurs, je retournerai la voir jeudi.

Le jeudi, en effet, le Raffineur arrive seul. Sa veine de l’autre jour lui revint, aussi insolente. Lui-même en était gêné. Il nous disait à chaque instant :