— Je ne vous ai jamais assuré que ce monsieur fût un diplomate autrichien : je disais simplement qu’il me faisait l’effet d’en être un.
Et puis, vous savez, assez là-dessus, hein ?
Le diplomate autrichien — je ne le désignerai pas autrement, en dépit de vos criailleries de sectaires — le diplomate autrichien, dis-je, conduisit la suggestive jeune femme à la portière d’un coupé-lit, dans lequel elle pénétra avec la légèreté de l’oiseau lancé d’une main sûre.
Jusqu’à présent, rien que de très naturel.
À partir de ce moment, les incrédules peuvent apprêter leurs faciles haussements d’épaules.
Le diplomate autrichien, après un petit salut qui signifiait à tout à l’heure, se dirigea vers le fourgon aux bagages, y grimpa d’un air d’ankylose et s’assit sur une malle.