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sement ! car — je peux bien vous le dire, maintenant qu’elle est morte — elle aimait son cousin.
Et même elle l’aimait tout bas, mais furieusement ; sous ses jolis et tranquilles bandeaux plats, Césarine cachait une nature à faire péter tous les pyromètres du Creusot.
Et Alcide — oh, la brute ! — qui ne s’apercevait de rien !
Pourvu qu’il vendît beaucoup de chimiques aux paysans, il se trouvait content, et là se bornait son idéal. Pauvre Césarine !
Un soir, Alcide rentra tout guilleret.
— Ma petite Césarine, dit-il en dépliant sa serviette, ça y est !
— Quoi ?… Qu’est-ce qui y est ?
— Je me marie.
Césarine fit simplement : Ah ! mais le rose de ses joues s’en alla tout de suite.