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— Oui, à cause du tapage vraiment insupportable que font les canons dans les tirs à feu, tapage fort gênant pour les personnes dont la demeure avoisine les polygones !
M. Carnot esquissa un geste dont je ne compris pas bien la signifiance. Je continuai :
— Quant à la cavalerie, sa disparition immédiate figure aussi dans mon plan de réformes.
— !!!!!
— On éviterait, de la sorte, toutes ces meurtrissures aux fesses et ces chutes de cheval qui sont le déshonneur des armées permanentes !
— Et l’infanterie ?
— L’infanterie ? Ce serait folie et crime que de la conserver ! Avez-vous servi, Monsieur le Président, comme fantassin de deuxième classe ?
Pendant quelques instants, M. Carnot sembla recueillir ses souvenirs.