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Et mon petit homme sortit de sa poche un prospectus dont le titre était ainsi conçu :
SOCIÉTÉ FRANCO-LAPONE
pour le tirage,
au moyen de rennes,
des cyclistes aux montées.
— Ce que les chevaux de renfort, continua le Lapon, faisaient pour les grosses voitures des rouliers, mes rennes le feront pour les cyclistes. Un petit attelage fort ingénieux s’adapte à toutes les machines. Mes rennes sont dressés à donner juste la traction équivalente à l’effort de montée, de sorte que le cycliste, ainsi tiré, n’a qu’à continuer à pédaler comme s’il était sur une route absolument horizontale.
— Ce sera pittoresque.
— Et surtout pratique.
— Le renne s’acclimate-t-il bien chez vous ?