et Messieurs, que toute cette discorde était le fruit de la calomnie, de cette lâche calomnie qu’on ne saurait trop comparer au serpent qui rampe, mord, bave et tue ?
Un des locataires du 7 de la rue Docteur-Chaussier (dont le procureur général de Dijon m’a prié de taire le nom) souffrait, en son âme de brave homme, de ce consternant état de choses.
Au moyen d’autres lettres anonymes plus habiles que les premières (guérir le mal par le mal !), il parvint à réconcilier tout notre petit monde.
Quand fut accomplie son œuvre de concorde, et pour la fêter, il invita les quatre familles, Clerc, Ferrand, Valter et Poisot, à un petit dîner comme on n’en avait pas vu, en Bourgogne, depuis Anne d’Autriche.
La chair fut succulente et copieuse.
Quant aux vins, je ne vous dis que ça !