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ment me convenait ; je reviendrais, demain ou après-demain, rendre réponse.
Une heure après, je croisais dans la rue un de mes cousins.
— Très chic, ton nouveau chapeau ! disait l’adolescent admiratif.
— Mon nouveau chapeau ?… Je n’ai pas de nouveau chapeau.
Instinctivement, j’enlevais mon couvre-chef et constatais qu’il n’était pas le mien.
Nul doute permis ! J’avais, par erreur, dans l’antichambre de la dame, coiffé le galurin du nommé Chicago.
Au fond du dit galurin, luisaient la marque d’or d’un chapelier de New-York et cinq ou six initiales, surtout des W et des K.
Je n’avais pas perdu au change : le chapeau du Yankee était un extraordinairement beau chapeau et qui m’allait comme un gant.