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de la rue Soufflot où j’avais réellement oublié mon parapluie.

» Pour que je ne reconnaisse pas mon pépin, il n’avait rien trouvé de mieux que de le faire recouvrir d’une autre étoffe, et je le surprenais juste au moment où il venait rechercher le fruit de son larcin.

» Le dénouement, vous le devinez : l’indélicat garçon me laissa entre les mains mon cher parasol.

» Il sortit en balbutiant de vagues excuses ; et le plus comique c’est qu’il avait payé d’avance son recouvrage.

» À l’École, nous rîmes beaucoup de cette aventure, mais elle me servit de leçon.

» Depuis ce temps-là, je n’ai plus jamais perdu de parapluie.

» Francisque Sarcey. »


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