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taient sous le parapluie de leurs parents, ou alors ils couraient sous l’averse, et, mon Dieu, ils n’en mouraient pas.
» La race était-elle plus robuste que maintenant, ou bien est-ce des idées qu’on se forge ? Je n’en sais rien.
» Toujours est-il qu’on élève actuellement les enfants dans du coton et qu’ils sont loin d’être aussi vigoureux que les enfants de mon temps.
» Pour en revenir à mon parapluie, je le soignais comme la prunelle de mes yeux, et quand j’entrai à l’École normale, ce fut la main droite appuyée sur mon vieux riflard.
» La première année, tout se passa bien.
» Mais le troisième dimanche de la seconde année à l’École (je m’en souviens comme si c’était hier), il m’arriva de rentrer le soir sans mon parapluie.