nient serait bien simple, me dites-vous.
» Ce serait de prendre le contre-pied de la prononciation défectueuse et, pour peu qu’on soit Allemand, d’exiger du bordeaux quand on souhaite du porto.
» En théorie, vous avez raison, mais pas en pratique.
» Mon ami a tenté mille fois ce procédé, lequel ne lui a jamais réussi.
» On ne remonte pas facilement le flot de l’habitude.
» C’est dès le berceau, a dit Paul Leroy-Beaulieu, qu’on doit tenter de redresser le jeune arbre tortu.
» Partant de ce principe, je travaille à un dictionnaire franco-allemand dans lequel les mots français seront figurés, non pas comme on les prononce chez nous, mais on les prononce chez eux.
» Le mot capitaine, par exemple, écrit dans mon dictionnaire gabidaine sera dès lors