mier cette sale bête, nid à microbes et foyer de mites ?
Lui se contentait de ricaner le plus bêtement qu’il pouvait :
— J’adore les mit’ au logis.
Ce qui ne contribuait pas peu à jeter davantage encore la pauvre femme hors de son caractère.
… C’était, à vrai dire, un très beau lion empaillé, j’en conviens, puisque l’aventure se déroule en nos climats, mais véritablement un très beau lion, que mon ami avait de sa propre balle tué jadis dans l’Atlas, et à la dépouille duquel il s’était fanatiquement attaché.
Campé, non sans fierté, au fond du corridor, le pauvre fauve évoquait, en l’esprit des pondérés, moins d’ire que de mélancolie, et l’attitude de la belle-mère vis-à-vis de cette (en définitive) fourrure, dépassait les bornes des agressions permises.