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la voie, jusqu’au Havre, afin qu’on avisât au plus tôt.

Puis nous repartîmes.

La conversation, bien entendu, jusqu’à notre arrivée, roula sur la catastrophe.

Pierre de la Margelle du Puits semblait écouter avec intérêt les réflexions de chacun.

— Pauvre bonhomme ! les ponctuait-il parfois.

Puis, au moment où l’on traversait Asnières, il ajouta :

— Dans tous les cas, ce bonhomme était un fier original, car, depuis le temps que je voyage, c’est le premier coup que je vois un monsieur se précipitant sur la voie sans prendre la précaution de refermer sur lui la portière.

Remarque saugrenue sur laquelle mon ami se leva sans affectation et passa dans le couloir.

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