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— Non, pas adieu, espèce de serin, mais au revoir, car on se verra, hein, Tic-Tac !

Et le descendant des croisés embrassa de tout son cœur le simple enfant du peuple.

Hélas ! l’homme propose (la femme accepte souvent) et Dieu dispose.

Dans la vie, mes pauvres amis, on ne fait pas toujours ce qu’on veut, et voilà comment, depuis leur libération, Pierre de la Margelle du Puits et le chevalier de Tic-Tac ne s’étaient jamais rencontrés.

Ce fut le hasard qui les remit dernièrement en présence, sur la grand’place d’un fort bourg normand.

— Toi, Tic-Tac !

— Toi, la Margelle !

— Que fais-tu-z-en ces lieux ? (sic)

— Mais, j’y suis établi.

— Horloger ?

— Bien entendu.

— Ah ! Tous mes compliments !