du Puits avait comme camarade un excellent garçon qui, dans le civil, exerçait l’utile profession d’ouvrier horloger.
Peu fier, malgré son beau titre, le noble vicomte affectionnait ce plébéien, sortait souvent avec lui et ne fumait jamais un bon cigare sans que la pensée lui vînt d’en offrir le frère à son ami.
Il le surnommait, par manière de plaisanterie, le chevalier du Tic-Tac, ou, plus simplement Tic-Tac, appellation qui se généralisa vite dans l’escadron.
Au quartier, quand on apercevait Tic-Tac, on pouvait assurer que la Margelle n’était pas loin.
Leur temps finit le même jour.
Les adieux, qu’ils s’efforcèrent pourtant de rendre follement gais, se teintèrent, au moment décisif, de brune mélancolie.
— Adieu, mon vieux vicomte, et encore merci de tout ce que tu as fait pour moi.