(Ici des compliments mérités à la fois et excessifs.)
» Capitaine du trois-mâts français Lucien-Guitry, je partis de Boston, le 26 du dernier mois avec un chargement exclusif de vernis, rien que du vernis !
» Que voulait-on faire de ces six mille tonneaux de vernis, voilà ce que je ne saurais dire.
» La chose, d’ailleurs, importe extrêmement peu à l’intérêt propre du récit.
» Le 2 février, dès le matin, nous fûmes assaillis par une tempête épouvantable.
» Des lames hautes comme des maisons s’abattaient sur mon bâtiment dont la mâture craquait sinistrement… (Ici la description classique d’une tempête en mer. Passons.)
» Bref, nous n’en menions pas large, car le ciel n’indiquait pas que cette mauvaise plaisanterie dût bientôt cesser.
» Filer de l’huile sur la mer ! Certes, nous