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était garni d’un fort lot de cerises merveilleuses, des cerises auxquelles il ne manquait que la parole.

Ces trois personnages représentaient, d’une façon touchante, la famille dans toute sa force, dans tout son charme.

Seule, manquait la maman.

Morte, peut-être ?

… Mon improbité naturelle eut bientôt fait de me pousser à parier avec un ami que les cerises de la jeune fille étaient de vraies cerises.

Je perdis.

Mais je ne regrette pas mon louis.

Pourquoi ? dites-vous.

Ça, c’est mon affaire.