Page:Allais - Le Parapluie de l’escouade.djvu/75

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment, un organe qui compte sérieusement dans la vie d’un homme.

Au même instant, un cri perçant retentissait dans la riche villa habitée par la dame et ses demoiselles. Une de ces dernières, l’aînée, venait de recevoir un coup de feu dans l’abdomen.

L’orifice d’entrée du projectile se trouvait à une distance à peu près égale de l’ombilic et de l’épine iliaque antérieure. Pas d’orifice de sortie et la plaie est pénétrante.

Après diverses péripéties trop longues pour être contées ici, les deux blessés guérissent : la jeune fille, chez elle, dans sa chambre ; le militaire à l’ambulance, à quelques lieues de la riche villa.

Notez bien que ce gentleman et que cette miss ne se connaissaient ni des lèvres ni