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DOUX SOUVENIR


Au temps où j’étais étudiant, et que je n’avais pas d’argent pour aller au café, c’est au Louvre ou au Bon-Marché que je passais le plus clair de mes après-midi.

Nul, plus que moi, n’était preste à se faufiler au meilleur de la cohue.

Nul ne savait se faire coudoyer — je dis coudoyer rapport aux convenances — par des personnes plus accortes, plus dodues et d’une consistance plus ferme.