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guise, et tandis qu’elle jacassait avec les nounous ses payses, Toto circulait dans les groupes, appelant chacun de son nom, et distribuant gravement de grandes poignées de main.

Malheureusement, cette belle existence est terminée. Un jour, Toto est venu au Luxembourg avec sa maman, et cette dernière a pu s’assurer que l’éducation du jeune homme avait fait de trop rapides progrès dans une regrettable direction.

— Dis donc, m’man ! avait dit Toto.

— Quoi, Toto ?

— Tu vois c’te p’tite blonde qui passe là, toute frisée avec ses cheveux sur l’front ?

— Eh bien ?

— Tu sais pas comment qu’é s’appelle ?