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tion, et le petit garçon fit encore : Oh !

Alors, le banquier associa le petit garçon à sa maison, lui donna la moitié des bénéfices et tout le capital.

Et, plus tard, le petit garçon épousa la fille du banquier.

Tout ce que possédait le banquier, ce fut le petit garçon qui l’eut.

II

Mon oncle m’ayant raconté l’histoire ci-dessus, je passai six semaines à ramasser des épingles par terre, devant une banque.

J’attendais toujours que le banquier m’appelât pour me dire :

— Petit garçon, êtes-vous sage ?

Je lui aurais répondu que j’étais sage.